Suzy et les ‘merveilles’ du monde de l’argent

Suzy est une petite jeune fille qui essaye comprendre le monde du travail et de l’argent. Elle nous fait une synthèse complète du monde des entreprises et banquiers, comprend la souffrance des peuples et arrive à des conclusions fantastiques. Suzy nous invite à participer et à orienter les destins alternatives du monde. La transformation est en chacun de nous et non seulement chez les autres. Suzy et les ´merveilles´ du monde de l´argent est un un roman à thèse déjà publié en espagnol dans plusieurs pays (Costa Rica, Argentine, Équateur, Cuba, Venezuela), en portuguais, italien, néerlandais et cette fois aussi en français.

"Je suis démographe (Université de Tilburg, Hollande et La Sorbonne) et docteur en sciences sociales de l´Université de Nijmegen, Pays Bas, avec la thèse en anglais: ´The Limits of Capitalism´, Zedbooks, Londres. J’habite au Costa Rica ou j’ai actuellement président du Conseil Directif du Centre de Recherche Œcuménique (DEI), est aussi Vice-président du Forum Mondial des Alternatives (FMA) et coordinateur de l´Observatoire International de la Crise."

Il y a beaucoup de nations qui ont des dettes gigantesques et, actuellement, surtout dans les pays du Nord. Il y a eu des crises bancaires dans ces pays parce qu’ils ont spéculé avec des fortunes et les États ont racheté des banques avec beaucoup, mais réellement beaucoup d´argent. La très forte dette des États en était la conséquence. Aujourd´hui les banques ont obligé aux États de diminuer leurs dettes.
C’est pourquoi il y a de l’austérité, moins d’éducation, moins de santé publique, plus du chômage, etc. Les plus grandes banques spéculent pour conquérir, de cette manière là, les plus grands pays du monde. « Ils sont les véritables méga-vampires du monde! », exclamait la jeune fille très indignée.

-Cela encourage la lutte pour changer ce concept de faire de l’argent coûte que coûte. Plus un pays essaye d’imposer son schéma pour continuer à survivre dans le monde des vampires, plus les autres pays se sentent encouragés à lui barrer la route. Voilà où nous en sommes en ce moment. Bien sûr, une nouvelle guerre entre les grandes puissances n’est pas impossible, même si, comme nous l’avons déjà vu, cela n’apporterait aucune solution.
– Oui, grand-père, mais nous avons vu aussi que les êtres humains sont plus ânes que les vrais ânes.
– Aujourd'hui, plus que jamais, les transnationales ont besoin du marché mondial pour accaparer le gâteau et une nouvelle guerre mondiale empêcherait l’accès des transnationales à ce gâteau. Tôt ou tard, par conséquent, cette sorte de vampirisme devra renoncer à sa forme actuelle.
– Et qu’adviendra-t-il ensuite, grand-père? Un nouveau type de vampirisme?... Ou bien, les grandes entreprises apprendront-elles enfin à boire de l’eau de la vie?